Radioscopie de balades...

            De ses 360 m d’altitude, Fanjeaux domine la plaine du Lauragais. Tantôt «ville», tantôt village, Fanjeaux présente un visage très aimable, ensoleillé, ouvert et vivant. Village d’origine romaine situé au carrefour des voies de communication entre Pyrénées et Montagne Noire, Océan et Méditerranée, il tire son nom de Fanum Jovis (Temple de Jupiter). Bâti sur un promontoire rocheux (relief de Cuestas), il domine le sillon lauragais.
            Au XIIIème siècle Fanjeaux a été au centre de la prédication contre l’hérésie cathare. Depuis Fanjeaux, Dominique de Guzman (futur Saint Dominique) tenta de ramener à l’orthodoxie catholique, les populations de la contrée et fixa à Prouilhe le siège de sa première communauté. Il fonda en 1215 l’Ordre des dominicains.
                Fanjeaux, brûlé en 1355 par les troupes du Prince Noir, fut rapidement reconstruit et connut une nouvelle prospérité grâce à la culture du pastel. Aujourd’hui, c’est une bourgade d’environ 900 habitants, riche de son passé historique, de sa situation entre mer et montagne, de sa vocation agricole et des sources vives de son économie commerciale, qui développe une politique active tournée vers le tourisme, au sein du Pays Cathare.

Pour découvrir la fiche technique de cette balade sur les pas de Saint Domoinique et ne savoir plus cliquez sur le lien ci-dessous !

Sur les pas de Saint Dominique, version 13-19 du 27 mai 2015...

     Connaissez-vous " le Tarn à Vélo" ? C'est tout un programme d'itinéraires à la découverte de ce beau département, regroupés dans un recueil sous forme de pochette disponible dans les Offices de Tourisme du département pour le plus grand plaisir des amateurs de belles randonnées. Il a donc servi de support aux 13-19 pour aller à la découverte de Puylaurens, un des six sites retenus pour le Brevet de la Province du Tarn, label FFCT.

          Parmi les centres d'intérêt de cette balade se trouve donc Puylaurens, mais aussi Auvezines, Montgey, le musée du pastel à Magrin et le château de Roquevidal... 
         Berceau de la Marianne, Puylaurens fut surtout un haut-lieu des guerres cathares, occupé pendant neuf ans par les croisés. La population toute acquise à la religion des bonshommes réserva même un accueil très frileux à Saint Bernard venu plaider la cause de l’Eglise. Elle subit plus tard les ravages des troupes du Prince Noir comme beaucoup d’autres cités de notre région et fut ensuite un fleuron du « Pays de Cocagne »....

Pour en savoir davantage sur cette randonnée et consulter la fiche technique, cliquez sur le lien ci-dessous

Puylaurens sur la route du Pastel...

La 1ère sortie Classique de cette année 2015 - dite de l'An Neuf - a réuni 9 cyclos 13-19 sur le chemin des Bastides en Lauragais. 

Ce second rendez-vous nous conduit sur les chemins des Brevets des Provinces Françaises tels que proposés par la FFCT. Nous y découvrons partiellement celui de l'Aude voisine à travers deux des 6 sites au programme, Lagrasse et Sainte-Hilaire. Viendront plus tard et dès cette année, dans d'autres propositions, les quatre autres sites plus ou moins éloignés de chez nous : Saissac, Lastours, La Fajolle et Duilhac-sous-Peyrepertuse.

En attendant découvrez la radioscopie de cette 1ère balade touristique dans l'Aude, proposée selon un parcours inédit en 13-19. Un simple clic sur le lien ci-dessous et vous voilà partis dans un sympathique périple au coeur des Corbières... 

BPF Aude 1 : Lagrasse et Saint-Hilaire

Randonnée Classique N° 4  Avril 2014  "SI LE TARN-ET-GARONNE M'ETAIT CONTE..." (1ère partie)

1. Descriptif
Il s’agit d’une balade à la découverte de trois des 6 sites touristiques sélectionnés pour le Brevet des Provinces Françaises FFCT en Tarn-et-Garonne : Lauzerte, Auvillar et Moissac, tous trois situés dans l’ouest du département.
Le départ est fixé à Lafrançaise. Terre de passages et d'invasions depuis la Préhistoire, La Villa Francese, devenue par contraction La Franceses (1602), puis La Françoise (1650) et enfin Lafrançaise (1900), a connu l'invasion des Anglais en 1348 lors de la Guerre de Cent Ans. Selon la légende, la bastide fut envahie treize fois et libérée à chaque fois par les Français avec à leur tête Aymeric de Rochechouard…. De Lafrançaise on met dès le départ le cap au nord en direction de Lauzerte, distante d’une vingtaine de kilomètres. C’est une mise en jambe assez vallonnée qui nous attend, car il faut couper pas moins de trois vallées, successivement le Lemboulas, le Lembous et enfin la Barguelonne dans un dernier parcours pittoresque précédant l’arrivée à Lauzerte..
Bastide située dans le Quercy Blanc, Lauzerte surveille de son sommet, depuis le XIIème siècle, l’axe Cahors-Moissac et les berges des  rivières Lendou – qui la traverse – et Barguelonne.  Classée parmi « les plus beaux villages de France », c’est une ancienne bastide fondée par Raymond VI de Toulouse qui y possédait un château. Elle connut la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion. Lors des guerres de religion, Symphorien de Durfort, sire de Duras, du parti huguenot, prit la ville grâce à une percée dans les murailles, à l'emplacement de l'actuelle "rue de la brèche". La totalité des 597 habitants, hommes, femmes et enfants sera tuée sur l'ordre de Duras…
Après Lauzerte poursuivons notre route vers le Nord, en direction de Montaigu-de-Quercy, jusqu’au croisement de la vallée de la Séoune près de Bouloc (km 30 environ). Là nous changerons de cap pour nous diriger vers le sud, suivant le cours de la rivière Séoune jusqu’au niveau de Montjoi (km 50 environ). Nous aurons alors bientôt atteint la mi-parcours et nous nous apprêterons à contourner plein sud Valence d’Agen, après avoir croisé de nouveau la Barguelonne, puis enfin la Garonne avant d’atteindre Auvillar…
Encore un des « plus beaux villages de France », avec son quartier du port et ses monuments remarquables comme la halle circulaire, la tour de l'horloge et l'église Saint-Pierre ! Auvillar est située à la limite de la Lomagne et au bord de la Garonne.  C’est une étape pour les pèlerins sur le chemin de Compostelle. La ville fut victime de nombreuses invasions jusqu'au XIème siècle, particulièrement celle des Normands. Sa situation de place forte soumettra la cité à tous les conflits qui ravageront la région, la croisade contre les Albigeois, la  guerre de Cent Ans et les guerres de religion... Du XVIIème au XIXème siècle, Auvillar doit sa prospérité à deux industries, la faïence, dont une usine était située au lieu-dit Lance, et la préparation des plumes d'oie utilisées en calligraphie, ainsi qu'au transport fluvial. Au début du XIXème siècle le trafic batelier atteignait 3 000 bateaux par an…
Remontons à présent à distance la vallée de la Garonne… Nous atteindrons, par Caumont et Saint-Nicolas-de-la-Grave, Moissac, au confluent du Tarn et de la Garonne …
Moissac est sur la Via Podiensis  du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville se situe environ à mi-chemin entre Lauzerte et Auvillar. C’est l’ancienne église abbatiale Saint-Pierre qui retient  tout d’abord l’attention du touriste avec son riche portail (1130), un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane.  L’abbaye et son cloître  (fin du XIème siècle) - un des mieux conservés de l'Occident chrétien - ont été inscrits en 1998 au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco sous le titre des Chemins de Compostelle en France…
Mais les voies d’eau autour de Moissac – dans un autre registre – sont aussi intéressantes : long de 356 m, à l’est de Moissac, le Pont-canal du Cacor permet au canal latéral de la Garonne de franchir le Tarn, qui rejoint la Garonne à l’ouest de Moissac… Enfin la commune est  connue sous l'appellation de « ville du chasselas », du nom du raisin de table originaire du village de Chasselas en Saône-et-Loire. La production en AOC « Moissac » est pratiquée par les exploitants agricoles du canton. Cité uvale, Moissac a été une des villes les plus touchées par l'inondation de mars 1930 qui dévasta tout le Sud-Ouest. L'historien Max Lagarrigue n'hésite pas à la qualifier d'« inondation du siècle », indiquant que « l'on dénombra à Moissac 120 morts, 1 400 maisons détruites et 5 896 sans abris »…
Il ne restera plus alors que quinze kilomètres à couvrir en remontant le cours du Tarn pour atteindre Lafrançaise, lieu d’arrivée et de départ de cette belle balade en Tarn et Garonne…

2. Notes techniques
Distance  120 km      (mi-parcours au croisement de la D 953 près de Valence d’Agen)
Dénivelé  1455 m   ( minimum 56 m / maximum 234 m)
Identification sur Openrunner     3506487

3. Carte et profil
Cliquer ci-dessous
Carte et profil

Randonnée Classique N° 2  Février 2014
"AU FIL DE L'HERS"
Cette balade entre Aude et Ariège vous conduit des hauteurs du petit village de La Louvière jusqu'à Mirepoix tout en suivant le cours de l'Hers. Vous partirez du village audois haut perché d'où vous gagnerez Molandier au terme d'une longue descente qui vous précipite en quelques coups de pédale dans la riche plaine de Mazères où le haricot est roi. Après un regard admiratif vers le clocher emblématique de Molandier, vous voilà déjà dans la longue ligne droite - redoutable par vent d'Autan - qui précède Belpech. Un parcours de charme empruntant des petites routes paisibles s'ouvre ensuite devant vous. Ne ratez surtout pas Gaudiès et sa belle place restaurée, point de rencontre avec l'Hers en bordure du chemin , puis Tremoulet, La Bastide-de-Lordat, Saint-Amadou, le village de l'eau, avec ses panneaux culturels très intéressants et quelques ouvrages anciens qui méritent un temps de pause et de découverte... La petite route qui suit le tracé rectiligne d'une ancienne voie ferrée vous conduira ainsi jusqu'à Vals dont l'église rupestre est une des principales curiosités de la région. Mirepoix n'est plus très loin. Mirepoix  l'ancienne, la belle, l'élégante, l'altière et la fière, avec sa place sortie tout droit d'un conte de fée, vous séduira. Ses attraits multiples et envoûtants vous inviteront certainement à la fréquenter régulièrement par la suite, car vous ne pourrez pas ne pas tomber amoureux de la belle et paisible bastide au coeur du pays Cathare.Vous trouverez aisément un lieu de restauration sous ses couverts, avant de prendre le chemin du retour. Le parcours sera le même jusqu'à Teillet où vous jetterez un oeil à l'intérieur de la vieille et élégante église de pierre, avant de flâner en douceur sur la petite route qui s'élève grâcieusement vers le village de Lapenne. L'itinéraire s'écarte de Lapenne à quelques centaines de mètres à peine du coeur du petit village; accordez-vous cependant le détour pour admirer l'imposante architecture de sa vieille église dont les murs ocre resplendissent de beauté sous les rayons du soleil couchant... Vous traverserez ensuite des terres agricoles de faible densité démographique, et dominerez du regard jusqu'au loin le territoire de la Piège avant de retrouver Belpech. Sa halle ancestrâle et son église bien curieuse méritera la pause-découverte de l'après-midi. Tout le reste ne sera qu'un retour à la case départ par le même itinéraire qu'à l'aller. Vous aurez alors tout le temps de refaire en pensées le film de cette belle journée passée au fil de l'eau, en suivant l'Hers...

De La Louvière à  La Louvière : 75 km
Façon 13-19, les mains en haut du guidon pour voir, goûter et apprécier : un peu moins de 5 heures sur selle.... et beaucoup plus avec les haltes indispensables !